Presse
Février 2023
AURÉLIE FRÉVAL, FRANCHISÉE LE JARDIN DES FLEURS EN SAVOIE
J’ai racheté cette entreprise 6 mois avant l’arrivée du Covid-19. Malgré les mois difficiles qui ont suivi, je n’ai jamais baissé les bras : je suis une éternelle optimiste !
Dans quelles conditions avez-vous rejoint l’enseigne Le Jardin des Fleurs ?
En tant que salariée, il y a vingt ans, au sein du point de vente de Chambéry. Je venais de décrocher mon Bac pro en horticulture et floriculture après mon CAP. Cette aventure a duré dix-sept ans, avant que je ne me lance à mon propre compte.
La salariée que vous étiez est donc devenue franchisée ?
Absolument. J’ai eu l’opportunité, en 2019, de racheter le magasin Le Jardin des Fleurs d’Aix-les-Bains, toujours en Savoie. Mais pour y parvenir, il me manquait des fonds pour présenter mon projet à la banque. Ces fonds, je les ai trouvés sur le salon de la Franchise via le dispositif « Monte ta Franchise », grâce au soutien de la tête de réseau. Soit une enveloppe de 70 000 €.
En rachetant ce magasin, on peut dire que vous avez vu les choses en grand…
Oui ! (rire). Je me suis effectivement portée acquéreur d’une des plus grosses unités en franchise de l’enseigne, puisqu’elle figure dans le Top 5 en termes de chiffres d’affaires réalisés, soit, pour notre dernier exercice, près de 750 000 € (l’entreprise vend en moyenne 150 bouquets par semaine, NDLR). Notre boutique, installée en entrée de ville, sur un axe très passant en sortie d’un gros rond-point, occupe 200 m² de surface, dont 100 m² d’espace de vente. Elle dispose également d’un linéaire en extérieur de 12 mètres de long. Au quotidien, 7 personnes travaillent avec moi, dont des apprentis et des contrats aidés.
Votre parcours a également été salué lors du dernier Forum Franchise, en octobre 2022 à Lyon. En tirez-vous une certaine fierté ?
Bien sûr ! Recevoir ce Trophée Le Forum Franchise qui a mis en lumière mon parcours, c’est-à-dire d’où je suis partie, en tant qu’ancienne salariée, jusqu’à ma position actuelle de dirigeante d’une des plus grosses unités en franchise du réseau, m’a rendu très fière. J’ai racheté cette entreprise 6 mois avant l’arrivée du Covid-19. Et malgré les mois difficiles qui ont suivi sur le plan commercial, je n’ai jamais baissé les bras. Je suis une éternelle optimiste !
Et quid de l’état actuel du marché de la floriculture ?
Au vu de la situation qui perdure, avec le contexte géopolitique, l’état général de l’économie et le fait que nous étions en année électorale, les affaires sont toujours un peu compliquées. Mais sur le long terme, je n’ai pas d’inquiétudes. Notre secteur est structurellement porteur.
Quels éléments clés du modèle Le Jardin des Fleurs vous plaisent particulièrement ?
Il a su, tout d’abord, bien évoluer, notamment sur le plan des approvisionnements avec cette volonté d’acheter local et français. Aujourd’hui, les consommateurs s’intéressent à la provenance et à l’origine des fleurs. Aussi, ce qui me plaît, c’est qu’il mise avant tout sur le savoir-faire des collaborateurs : au Jardin des Fleurs, on embauche, avant tout, en tenant compte des compétences.
Quels sont vos projets pour l’avenir ?
Avant tout, faire progresser mon entreprise. Et viser le million d’euros de chiffre d’affaires ! (rire). Et pourquoi pas, ensuite, ouvrir un autre point de vente en franchise Le Jardin des Fleurs ?